26 septembre 2015

Newsletter #34, la Colombie, con mucho gusto!

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Pour la plupart des Nord-Américains, la Colombie évoque la guérilla et la guerre des cartels de narco-trafiquants qui ont miné le pays pendant de nombreuses années. Ce n’est donc pas sans une certaine appréhension que l’on entre dans ce pays, et encore plus si on le fait à vélo, surtout qu’un jeune cycliste québécois rencontré au Pérou nous a raconté avoir été agressé par des motocyclistes en avril 2015 sur la route que nous prévoyions prendre!  On a beau nous avoir affirmé que tout a changé, que les Colombiens sont accueillants et tout, on se demande bien dans quoi on s’embarque en traversant la frontière à Ipiales.

Avouons-le, ça n’a pas été le coup de foudre. Au poste de douanes, les changeurs d’argent vous harcèlent et ils se font un plaisir de vous arnaquer, surtout que vous n’avez pas le choix, il vous faut des pesos colombiens car nous, Canadiens, devons payer une taxe de ‘réciprocité’ parce que le Canada impose un visa aux Colombiens pour entrer dans notre pays. Une fois en règle, on reprend la route sous un ciel maussade et devinez quoi? Il faut grimper une côte interminable au côté de dizaines de camion qui nous enfument complètement!


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Quand nous parvenons à Ipiales, quelques 7 km plus loin, nous sommes submergés dans une circulation ahurissante de motos et d’autos qui se coupent à qui mieux mieux, sans aucun égards les uns pour les autres, alors imaginez deux pauvres cyclotouristes fatigués coincés là-dedans! Le niveau de bruit assourdissant contraste violemment avec le calme du parc naturel d’où nous arrivons. Nous trouvons tout de même un petit hôtel relativement calme et nous prenons le temps de nous y reposer pour mieux appréhender ce qui nous attend.

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D’abord, il faut nous informer sur la fameuse question de la sécurité sur l’itinéraire prévu. Beaucoup d’informations contradictoires circulent, il s’agit de démêler le vrai du faux. Nous voyons bien que depuis la frontière, il y a des policiers en grand nombre un peu partout. De plus, chaque pont est gardé par un groupe de militaires armés jusqu’aux dents. Vous devriez voir la taille de leur mitraillette, de quoi rendre Rambo jaloux! Mais ce qui nous rassure, c’est que tout ce beau monde en uniforme nous salue en souriant et les pouces en l’air pour nous encourager. On entend des ‘Feliz viaje’ (bon voyage!) et quand nous nous arrêtons à leur hauteur, les questions fusent, tout ça dans la bonne humeur.

Nous profitons du séjour à Pasto pour nous rendre en ‘colectivo’  à La Laguna La Cocha, un très beau lac de montagnes. La route est sinueuse à souhait et faut croire que nous ne sommes plus habitués de rouler en bus, car ça nous donne le tournis! Surtout que certains des véhicules servant de ‘colectivos’ sont plutôt déglingués.


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C’est aussi à Pasto que nous parvenons à obtenir un peu plus de précisions sur la sécurité, grâce au fils du proprio du B&B où nous logeons. Il a contacté son beau-frère policier et il confirme qu’il y a bel et bien un risque d’agression sur le tronçon allant de Remolino à Popayan. Bon! nous pourrons donc prévoir un transport à partir de là…mais une fois rendus là-bas, impossible de trouver une camionnette! Comme nos expériences en autobus n’ont jamais été bien agréables, nous envisageons prendre la route sur nos vélos, malgré tout…mais avant de nous lancer, nous faisons une petite visite aux policiers. Ceux-ci se font rassurants nous disant que tout est sous contrôle, du moins jusqu’à El Bordo. Décidément, pas facile à suivre les informations sur la sécurité! Nous ferons finalement la majeure partie du trajet sur nos bécanes, sans être inquiétés d’aucune façon. 
Par contre, à El Bordo, on nous dit que ce n’est pas seulement une question de risques d’agression jusqu’à Popayan, mais que la circulation est particulièrement intense et la route plus étroite, sans accotement. Donc, nous cherchons de nouveau un transport et, coup de chance, Guillermo peut nous emmener jusqu’à Popayan dans sa camionnette. Il nous fait une joyeuse démonstration de la conduite ‘sportive’ des Colombiens et Denise a plusieurs fois la frousse. Aurions-nous vraiment été plus en danger sur les vélos que dans cette camionnette lancée à toute allure sur une route de montagnes sinueuses? Hum! pas sûr!


Nous arrivons tout de même sain et sauf à Popayan, une magnifique ville coloniale, aux bâtiments élégants. Pour nous remettre de nos émotions, le lendemain, nous nous rendons  en ‘colectivo’ aux ‘Termales' de Coconuco. Ce sont des bains d’eau chaude aux vertus prétendument curatives…à défaut de tout guérir, ça détend le muscle fatigué du cyclotouriste.



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À Popayan, nous sommes hébergés chez Ronald, notre hôte Warmshower. Sa mère nous cuisine un repas typiquement colombien et la soirée se passe à échanger sur la vie en Colombie, entre autres sujets. Nous comprenons que les années de violence ont marqué les gens. Il y a à peine dix ans, personne n’osait sortir de la ville par crainte d’être volé, kidnappé ou même tué! Ce climat de peur laisse des traces…À tort ou à raison, l’obsession de la sécurité fait que tout le monde se barricade et il y a des agents de sécurité quasiment partout. À Cali, ils portent des matraques et des machettes et chaque restaurant a sa grille verrouillée devant la porte qu’on vous ouvre gentiment si vous voulez entrer. Plutôt intimidant de prime abord, mais on finit par s’y habituer et finalement, on se sent nous aussi plus en sécurité…à tort ou à raison…




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Finalement, ce qui nous rassure le plus, ce sont les innombrables encouragements que nous recevons. Jamais vu autant de pouces en l’air! En auto, en camion, en moto, à pied, à cheval ou à vélo, on nous salue joyeusement. Dans les villes ou villages, on vient nous voir et on nous questionne sur le voyage. Nous remarquons aussi que tout le monde, dans les restaurants, dans les hôtels ou les commerces utilisent l’expression ‘con mucho gusto’, (avec plaisir!) avec le sourire. Il y a une façon polie et chaleureuse de s’occuper du client que nous n’avions pas remarqué beaucoup à date en Amérique du Sud. Ça aide à rendre un pays encore plus sympathique, n’est-ce pas?

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Pour ajouter à notre plaisir, depuis Remolino, nous pédalons enfin à la chaleur. Nous nous plaindrons sans doute qu’il fait trop chaud bientôt, mais pour le moment, quel plaisir de rouler en culottes courtes et T-shirt, après des mois dans le froid de haute altitude! De plus, nous avons plus ou moins quitté les routes de hautes montagnes et nous filons dans de grandes vallées tapissées de plantations de canne à sucre. Les jambes adorent ça! 

Il y a bien quelques bonnes pentes devant nous, mais rien qui se compare aux dénivelés équatoriens ou péruviens…quoique la ‘montée’ vers Medellin s’avère plus ardue que prévue, surtout que le mercure reste dans les 30 à 35 degrés. Nous suons à grosses gouttes, et il faut boire des quantités folles d’eau. Heureusement que nous trouvons compensation le soir venu, dans des petits hôtels avec piscine! On se sent quasiment en vacances…

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Un des points forts des derniers jours a été notre séjour à la Hacienda Guayabal, près de Chinchina, une entreprise familiale de culture du café. Nous y avons appris mille et une choses intéressantes sur le café, du petit grain mis en terre à la production finale qui aboutit dans nos tasses le matin. Fascinant! Tout ça dans un cadre naturel paradisiaque. Nous sommes privilégiés de pouvoir vivre de telles expériences.

Nous voilà maintenant à Medellin, une grande cité dynamique, où nous prévoyons passer quelques jours. L’entrée en ville s’est passé comme un charme, nous nous sentions comme des pros, rien pour nous intimider! 


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Après plus de 20 jours en Colombie, maintenant, nous aussi nous pouvons dire ‘con mucho gusto’! Surtout qu’après Medellin, nous ferons nos deux dernières journées de grimpette dans les Andes avant de redescendre pour de bon vers les plaines en direction de Carthagène sur la mer des Caraïbes! 







10 septembre 2015

Newsletter #33 - Quito à Ipiales (Colombie).

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Jusqu’au bout, l’Équateur nous en aura fait voir de toutes les couleurs. C’est sous la pluie que nous traversons Tulcan, la dernière ville du pays avant d’entrer en Colombie! Nous qui pensions trouver de la chaleur vers le nord, c’est en grelottant que nous franchissons la frontière à Rumichaca. Mais qu’est-ce qui se passe avec le climat??? 

Heureusement, nous avons eu quelques accalmies, hé! oui! quelques heures de soleil et de chaleur ici et là, depuis notre départ de Quito. Mais comme rien ne peut être parfait, de forts vents (de face évidemment!) sont venu ajouter du piquant dans nos journées…On s’en serait bien passé remarquez, car les pentes, elles, sont restées fidèles au modèle équatorien: longues et raides! 

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Notre sortie de Quito a été un peu plus laborieuse que notre entrée. D’abord, il a fallu descendre des pentes vertigineuses sur des pavés raboteux, au milieu d’une circulation dense, respirant à plein poumons les gaz d’échappement noirs (ici, les règles anti-pollution semblent bien aléatoires…). Puis nous avons emprunté une piste cyclable sur une ancienne voie ferrée, la Chaquinan. Cependant, la construction d’un pont nous a obligé à faire un grand détour nous ramenant dans les rues achalandées et enfumées! Donc, ce qui devait nous sauver de quelques pentes raides nous a plutôt rallongé en kilomètres…sans nous épargner les montées, car oui, évidemment, il a fallu remonter ce que nous avions descendu! 

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Mais soyons honnêtes, il n’y a pas eu que des difficultés, au contraire. Un des moments forts de cette partie du trajet a été notre traversée de la ligne équatoriale, peu après Cayambe au nord de Quito. Après 14 mois passés dans l’hémisphère sud, voilà que nous revenons vers le nord, signe que peu à peu, nous nous rapprochons de la maison…Bien symbolique tout ça, mais nous avons pris plaisir à immortaliser le moment, sous les yeux amusés du gardien de l’endroit. (vidéo à venir)


Pour nous, il est certain que l’Équateur rimera toujours avec défi physique intense. Mais il restera aussi souvenir de très agréables rencontres, avec les Équatoriens évidemment, mais aussi avec d’autres voyageurs, comme Pascale et Hubert, un couple français que nous avions croisé à Salta en Argentine l’an dernier. Ils ne sont pas à vélo, mais ils partagent la passion des voyages comme nous, ce fut donc très agréable d’échanger autour d’un bon souper avec eux, lors de leur passage à Quito.

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C’est aussi à Quito que nous avons fait la connaissance de Marcos, le propriétaire de la CasaSol où nous avons séjourné. C’est un passionné de vélo! Il a fait ses études en France et il parle toujours un excellent français. Quand nous lui avons fait part de notre itinéraire vers le nord , il nous a invité à nous arrêter à Peguche, tout près d’Otavalo, où il possède un autre gîte. Marcos est très fier de ses racines indigènes, comme plusieurs Équatoriens d’ailleurs et c’est avec plaisir que nous avons écouté ses récits. De plus, nous avons assisté à un concert de musique andine avec lui. Quelle belle soirée nous avons passé!

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Pendant notre séjour à Peguche, nous avons aussi pu rencontrer la soeur de Marcos, Matilde, qui nous a fait une démonstration détaillée du travail des tisserands de la région. Contrairement à plusieurs des artisans d’Otavalo qui sont passé aux métiers à tisser industriels, Matilde possède une entreprise qui utilise encore les méthodes traditionnelles pour produire un artisanat de haute qualité. Elle nous a aussi montré comment les femmes du coin portent encore fièrement la tenue traditionnelle.

Il est toujours difficile de quitter un endroit où l’on se sent bien, et la CasaSol de Peguche est l’un de ceux-là…mais il faut continuer notre route. Las de la circulation intense de la Panaméricaine dans le secteur d’Ibarra, nous optons finalement pour la route qui mène à la petite ville de El Angel, dans l’espoir de visiter la Reserva Ecologica du même nom. Beau défi, car après El Angel, la route devient chemin de pierres en montée constante, mais consolation, les gradients sont plutôt raisonnables! 

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La visite de ce magnifique parc termine de belle façon notre séjour en Équateur. Malgré le temps maussade, cet espace protégé nous a séduit totalement. Il y pousse une plante des plus spectaculaires, le ‘frailejon’, et chaque montagnes du parc en est tapissées! C’est d’ailleurs le seul endroit au monde où vivent ces spécimens végétaux. 

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À notre arrivée au sommet, au bâtiment des garde-parc, nous sommes chaleureusement accueillis et étant donné l’heure tardive, nous acceptons l’offre de dormir dans un ‘cuartito’ (petite chambre), bien à l’abri des intempéries. Nous montons le sentier menant à la lagune mais rien à faire, elle reste cachée dans le brouillard. Tant pis! On verra si la chance nous sourira demain…

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Autre fait marquant de la journée: nous rencontrons 2 cyclistes de Quito, Mercedes et Marcelo, qui ont gravi le même chemin que nous sur des vélos de montagnes. Ils rêvent de longs voyages sur deux roues un jour…Nous échangeons avec eux avec plaisir et Marcelo nous parle de son groupe de vélo, les Bicilunaticos.Puis nous découvrons que tous les deux connaissent Marcos, notre ami de la CasaSol! Quelle coïncidence incroyable tout de même! On dit souvent que le monde est petit, ça n’a jamais été si vrai, car Quito est loin d’être un village…

Au petit matin, Denise, n’écoutant que son courage, grimpe de nouveau le sentier vers la lagune, espérant capter quelques images de la lagune Voladero. Eh! oui! elle émerge un peu plus de la brume ambiante que la veille, et au loin, des percées dans les nuages laissent entrevoir les courtepointes vertes des cultures dans les vallées en contrebas. Luis, le ‘companero’ de service ce jour-là, nous offre une boisson chaude avant que nous repartions sur le chemin qui redescend vers la Panaméricaine. Nous commençons à prendre goût à ce genre de descente sur un sentier rocailleux et boueux…qui sait, nous allons peut-être nous mettre au vélo de montagne.

Quelques heures plus tard, les formalités douanières expédiées, nous voilà en Colombie, le 6e pays que nous allons parcourir. Tous les cyclistes que nous avons rencontré sans exception, nous ont parlé de l’accueil exceptionnel des Colombiens, fiers de voir que les touristes reviennent dans leur pays, après des années de violence dues à la guerilla. Nous espérons bien confirmer ces dires. 

Autre point: nous rêvons de chaleur!!! À la télévision, on parle de sécheresse dans tout le pays…et de feux de forêts! De la chaleur oui, mais pas à n’importe quel prix, n’est-ce pas? 


À suivre…

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1 septembre 2015

Newsletter #32 - Cuenca à Quito.

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Nous voilà finalement à Quito, 45 km au nord du volcan Cotopaxi qui fait encore des siennes, crachant sans relâche une énorme colonne de cendres. Les Quitenos semblent plus ou moins inquiets, mais ce n’est pas le cas des habitants des petites villes au pied du volcan, comme à Latacunga où nous avons passé une nuit. Les gens se préparent au pire et plusieurs disent mal dormir ces temps-ci…On peut comprendre aisément, car la ville a déjà été complètement détruite par des éruptions précédentes. Nous ne nous y attarderons pas trop, même si l’hospitalité de Javier et Rosa, nos hôtes Warmshower a été excellente.


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Voilà ce qui nous console de toutes les difficultés que nous avons affronté en Équateur: l’accueil exceptionnel des gens! En effet, le climat capricieux du pays s’est acharné à nous en faire baver sur les pentes raides de la Panaméricaine. On ne cesse de nous répéter que cela est dû aux changements climatiques, et que cette année, le phénomème El Nino est plus fort que jamais, provoquant un ‘été’ exceptionnellement pluvieux. Pas de chance pour nous!  

De plus, l’éruption du volcan Cotopaxi le 14 août dernier, est venu troubler nos plans.  Pas question de visiter le parc national du Cotopaxi et même la zone vers le Quilotoa pose problème car le vent disperse l’énorme colonne de cendres vers le nord ouest. Nous décidons tout de même de rallier la capitale via la Panaméricaine, en nous tenant informé au jour le jour de la situation.

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Quand nous sommes partis de Cuenca, nous espérions des pentes moins raides mais non, rendons-nous à l’évidence, l’Équateur, c’est un défi pour les plus aguerris des cyclistes! Alors il faut pédaler de toutes nos forces, tout simplement, jour après jour. Si au moins le temps était plus clément mais quasiment tous les jours, nous avons eu droit à des nuages, de la pluie et du vent. Pas besoin de vous dire que le camping était hors de question, si bien que c’est dans des petits hôtels que nous nous sommes arrêtés la plupart du temps. 

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Nous avons aussi décidé de faire des étapes plus courtes, histoire de nous ménager quelque peu, et à Alausi, carrément bâti dans un creux de montagnes, face à la perspective de grimper un 15 km avec des gradients oscillant entre 8% en 13 %, eh! bien! nous avons opté pour la camionnette taxi pour nous sortir de là! Assez, c’est assez, qu’on s’est dit!

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À Riobamba, une grosse ville au pied du volcan Chimborazo (éteint, celui-là!), nous avons relaxé dans un petit appartement nous laissant gâter par la charmante proprio, Rosa. Le matin de notre départ, nous avons pu enfin voir le volcan, pour à peine quelques minutes toutefois, car les nuages sont revenus rapidement. C’est donc le seul volcan de l’Avenida del Volcanos que nous aurons vu car tous les autres sont obstinément restés cachés dans leur couverture de nuages le temps de notre passage.

Peu après Ambato, un cycliste nous a rejoint sur la route. David, jeune médecin de Quito, rêve de voyage à vélo et il était tout fier de nous accompagner pour un bout de route jusqu’à Latacunga. Il nous a donné plein d’informations sur la meilleure façon d’entrer et de circuler à Quito à vélo. Nous avons partager l’almuerzo avec lui avant d’aller rejoindre nos hôtes Warmshower.

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À Latacunga, les dernières informations sur le Cotopaxi nous ont convaincu de prendre un taxi afin d’éviter de pédaler dans un nuage de cendres volcaniques sur une cinquantaine de kilomètres. De l’habitacle de la camionnette, nous avions l’impression de traverser une zone de brouillard épais! De plus, tout est recouvert d’une poudre blanche, les arbres, les champs, les maisons. C’est donc de Tambillo que nous remontons sur les vélos. Le temps un peu plus clément nous permet un coup d’oeil impressionnant sur la colonne de cendres qui émerge du Cotopaxi. On pourra même brièvement apercevoir le cône du volcan, maintenant tout noirci, au dessus des nuages.

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L’entrée à Quito, une gigantesque ville de plus de 2 millions d’habitants, s’effectue somme toute assez bien, grâce aux conseils de notre ami David. Entre autres, il nous a conseillé de prendre les voies partagées avec les autobus, ce qui nous met en relative sécurité la plupart du temps et ça nous permet d’avancer pas mal plus vite que les autos coincées dans les énormes embouteillages. C’est ainsi que nous arrivons en début d’après-midi sur la Plaza Grande au coeur du quartier historique de Quito, classé au Patrimoine mondial de l’humanité. 

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Nous nous installons au CasaSol, un B&B extraordinairement calme, dans le quartier Mariscal, pour quelques jours, le temps d’explorer cette magnifique ville. En effet, Quito nous impressionne avec ces innombrables bâtiments coloniaux bien restaurés et nous découvrons plein de jolis endroits, même dans la partie plus moderne. De plus, tous les gens que l’on rencontre sont charmants. On dit que le Cotopaxi est le volcan le plus dangereux au monde car une explosion pourrait détruire toute la ville et toucherait plus de 3 millions de personnes. Nous espérons de tout coeur que ce monstre se rendormira…

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Nous regrettons un peu ne pouvoir explorer les parcs nationaux autour de Quito, mais vous comprendrez aussi que nous avons hâte de nous éloigner des menaces volcaniques…quoique nous ne sommes pas à l’abri d’autres surprises de la nature, n’est-ce pas? Il y a encore bien des volcans sur notre itinéraire vers le nord de l’Amérique du Sud et en Amérique Centrale!

À suivre…

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